Publié dans le journal l'EvenementSO (2005)
Je rajouterai les images si je les retrouve.
Salut. Je m’appelle Kakok. Je suis photographe-reporter. J’ai engagé Robin, le petit guide de Sarosa, pour me faire visiter l’île des 5 Sages. J’ai pas été déçu du voyage. C’est une destination touristique de choix, si l’on aime le Soleil, les villages typiques,…et les serpents. Je conseille à tous les aventuriers et curieux de s’y rendre. Vraiment. On en fait le tour ensemble ?
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D’abord pour s’y rendre c’est simple, il faut se rendre au port de Trigorn et acheter son ticket pour le voyage. C’est pas donné, 7000 PO ! Surtout que le retour n’est pas compris. Le capitaine du navire est un peu bourru et c’est un paresseux : il faut être en service spécial pour le Roi, du groupe des Slayers, pour le convaincre de partir. Le voyage en bateau, c’est sympa. La mer est calme entre Trigorn et l’île, mais certains sont quand même malades. Emporte un remède contre le mal de mer, cela peut toujours vous servir.
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Dès mon arrivée sur l’île, j’ai été bien accueilli. La ville portuaire est bien équipée pour l’accueil des touristes. On y trouve des nombreux commerces et une banque. La spécialité de la ville, c’est le lait de cactus. Je ne connaissais pas. J’ai goûté, malgré un prix exorbitant. C’est rafraîchissant. Mais ca ne vaut pas le jus de blob, si vous voulez mon avis. Ils ont de belles armes aussi. Les artisans de la ville fabriquent de l’équipement Legacy. C’est solide et pratique. Les habitants sont charmants. Un apprenti archéologue s’est plaint de manquer de sujets d’étude. Je l’aurais volontiers aidé mais j’avais des photos à faire. Un autre m’a conseillé de me protéger du soleil. Il a raison le soleil tape dur sous ces latitudes. Heureusement, j’emporte toujours mon chapeau de paille.
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La ville dispose d’une arène célèbre. J’y ai rencontré des guerriers impressionnants dans leur maîtrise de l’art du duel. Une bonne école pour s’entraîner. Je n’y suis pas resté trop longtemps car je voulais visiter l’île.
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Sur les conseils de Robin, on a commencé par Karasa, à l’est de l’île. On a traversé une plage. Elle était infestée de crabes. C’était leur période de migration ou quoi ? Ils se déplaçaient en groupe. C’est délicieux le crabe, hmm, farci ou grillé aux fines herbes. Enfin, bref, j’en ai profité pour en ramasser quelques-uns et je me suis dirigé vers le nord pour rejoindre Karasa. C’est un village resté authentique, avec des bâtiments anciens, bien entretenus. Dommage que le tourisme n’y soit pas plus développé. Il y a bien un petit hôtel, mais il est peu confortable. Et les étrangers ne peuvent pas visiter le temple. Oui, je sais, les lieux de culte, c’est sacré. Mais j’aurais aimé admirer l’architecture intérieure. Karasa dispose aussi d’une arène, beaucoup moins fréquentée que celle du port. Peu de guerriers daignent faire le déplacement.
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Quand on se rend à Karasa, il ne faut pas oublier d’aller voir le rocher en forme de crâne, au nord du village. Brrr. Ca m’a fait frissonner malgré la chaleur. Vraiment horrible et très réaliste. Je n’aimerais pas poser ma tente à côté et dormir là. La nuit, les esprits malins s’y réunissent sûrement. Je ne me suis donc pas trop attardé. J’ai pris mon cliché et je suis dirigé vers Oxoroc.
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J’ai croisé des nomades. Je voulais un peu discuter avec eux et me lier d’amitié mais ils n’ont rien voulu entendre. Méfie-toi ! Ils nous ont chassés de leur territoire sans pitié. Du coup, on s’est trouvé dans une région du désert infestée de serpents rouges énormes. J’ai failli y laisser ma peau. On a couru comme des fous avec Robin.
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Robin s’est trompé de chemin. Ca ne lui arrive pas d’habitude. C’est vrai aussi que dans le désert, les repères manquent un peu et que la course nous a un peu désorientés. On est arrivé dans un coin rocheux de l’île. Ca ne doit pas être loin de la mer car il y a aussi des crabes à cet endroit. Des troglodytes ont aménagés des habitations dans la roche autrefois, m’a expliqué Robin. On a un peu fouillé mais il n’y a plus qu’un fantôme assoiffé qui hante les lieux. On s’est pas trop attardé. C’est pas que je sois couard, mais moi, les esprits, ça ne me rassure pas…
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Après ce détour, on est reparti dans le désert. On a encore rencontré des serpents. L’île entière en est infestée, c’est une calamité. C’était une espèce plus petite, cependant ils y avait tant que j’ai quand même eu une petite frayeur. Un chasseur de serpents est venu à mon secours et m’a débarassé de ces sales bestioles.
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Oxoroc, enfin. J’étais pas fâché d’arriver car nos gourdes étaient vides. Je me suis dirigé vers le puits pour les remplir mais l’eau là-bas est rare. Alors les habitants font payer l’eau une fortune aux touristes. En plus, ils sont vraiment impolis et ne cachent pas qu’ils nous arnaquent. Faut dire qu’ils n’ont pas de chance. Il y a bien une source et une chute d’eau mais l’eau est inbuvable. J’ai essayé pourtant. Je me suis approché de la chute et c’est comme ça que j’ai vu le passage. Croyez-moi ou pas mais il y a une grotte derrière la chute d’eau. J’ai été surpris de voir un autochtone à l’intérieur. J’aurais volontiers visité : il y a probablement des peintures rupestres. Mais un rocher énorme bloque le passage et les villageois ne l’ont pas encore dégagé. Je doute qu’ils le dégagent un jour : certains se plaignent et pensent que leur malheurs sont dus à cette grotte. Pfff ! Les superstitions, franchement, c’est n’importe quoi. Je suis retourné à la tente pour me reposer un peu. C’est très peuplé à l’intérieur. Un vieux fou n’a pas arrêté de me faire la conversation. Il me prenait pour un de ses potes. Je me suis lassé et j’ai quitté le village pour pousser plus à l’ouest.
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Si vous aimez les monuments historiques, il ne faut pas manquer d’aller voir le temple des 5 sages. C’est à l’extrême nord-ouest de l’île et l’accès est un peu difficile. Le type à l’entrée n’est pas très causant. Dommage, j’aurais aimé avoir des commentaires sur l’histoire et les légendes du monument. Il se prend très au sérieux et refuse de laisser entrer. J’ai rien compris. J’aurais aimé visiter l’intérieur, moi. Ca doit être plein de momies et de trésors cachés. Je suis reparti un peu frustré mais content d’avoir vu ce vestige ancien.
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On s’est encore fait attaquer par des serpents rouges à trois têtes à la sortie du site. J’ai pris mes jambes à mon coup. Ca m’a épuisé. Je l’ai dit à Robin. Lui avait l’air guilleret. Ben faut dire qu’il est jeune et plein de vitalité. Il m’a conduit dans une oasis pour me reposer un peu. Là au moins, on a pu remplir nos gourdes gratuitement et puis j’ai pu me détendre à la taverne. Les habitants ont construit la taverne au sous-sol et il y fait toujours bien frais. C’est astucieux, fallait y penser.
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La journée était déjà bien remplie et j’ai demandé à Robin de nous ramener au port. Au retour, on a croisé un point d’eau. Les nomades le gardaient jalousement et j’ai mieux compris leur agressivité : le manque d’eau les pousse à chasser les nombreux touristes et aventuriers.
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Le soleil se couchait lorsqu’on est rentré au port. On a failli rater le dernier bateau en partance pour Trigorn. Ca m’aurait pas vraiment déplu de rester un jour de plus mais mon patron n’aurait pas apprécier les frais supplémentaires
J’espère que je vous ai convaincu que l’île mérite sa réputation : tourisme, aventure, désert, soleil,…C’est le dépaysement assuré.
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Bon allez, je vous laisse. Je repars pour un nouveau reportage. Si vous voulez louer les services de Robin, allez le voir à Sarosa. Il y traîne souvent.
Kadok, le photographe-reporter, et Robin, le petit guide Sarosa.