L’Oasis est Havre de Paix. Ici, on ne verse pas le sang. Quiconque vient a l’oasis, reçoit l’hospitalité qui lui est due. La survie dans le désert est une priorité. C’est notre Loi, c’est notre coutume.
Notre caravane était disposée à l’Est, près de la zone de pâturage, pour nos moutons. Nous devrons bientôt repartir, nous devons revendre les peaux et le venin des serpents. La chasse dans la région est bonne, ces reptiles sont nombreux. Il faut dire aussi que nos chasseurs sont valeureux.
Le soir, plusieurs familles se réunissent assis sur des coussins en peaux de blobs, pour manger et rire. On y joue de la musique, et on danse tous ensemble sous les étoiles et les palmiers.
L’eau, qui nous permet de vivre, et fait pousser la végétation, si rare dans le désert. L’air, le vent, qui déplace les dunes, en perpétuel mouvement. La terre, immobile, mais si solide, les racines du monde. Le feu, la chaleur du soleil, si terrible, mais aussi la chaleur d’un feu la nuit.
Nous vénérons les quatre éléments, qui ensemble réunis, apportent la Faune et la Flore, la Vie. Nos Chamans comprennent en partie ces éléments. Mais ce sont des esprits libres, nous pouvons avoir de leur part des conseils, mais rarement de l aide.
Nous sommes un peuple fier, cultivé, mais souvent incompris. A la grande ville, les gens nous regardent de travers, comme si nous étions des sauvages. Mais nous ne nous préoccupons pas des préjugés. Notre vie nous suffit, nous n’avons pas à nous expliquer.
Texte de Sharrack.